À propos de moi, qu’y a-t-il à savoir ?
Le passé
J’ai été secouriste Croix Rouge, aide ménagère, puis aide soignante, puis infirmière, puis sophrologue, conseillère en fleurs de Bach, et aromathérapeute. À mon retour d’un voyage d’un an en sac-à-dos en Asie du Sud-est, où je me suis aussi formée aux massages thaïlandais, j’ai été infirmière en crèche, et puis je suis devenue maman. J’ai ensuite été éco-infirmière puis cadre en pédiatrie, puis directrice de micro-crèches écologiques à horaires atypiques. Et là…
35 ans et la sensation de passer à côté de quelque chose d’important… Alors ?! des tests de personnalité et un bilan de compétence pour comprendre que mon profil n’était pas celui d’une infirmière. Je me rends compte de la place de l’art, de l’importance du beau dans ma vie. Je ressens tout intensément depuis toujours et je souhaite participer à rendre le monde plus beau depuis toute petite. Ma vie prend alors un tournant, et se sont mes souvenirs, l’admiration que je portais aux restaurateur·ices de patrimoine qui vont me donner la première direction à suivre : l’ébénisterie d’art.
À propos du présent
Le chemin n’a pas été de tout repos, tout y est un peu passé. Et ma vie a alors pris un virage à 180°. Je ne regrette rien et aujourd’hui, après toutes ces épreuves et tout ce qu’elles m’ont apportée, j’ai trouvé l’équilibre dans la pratique de la résilience qui fait toute mon histoire. Et l’histoire de ma pratique repose en réalité sur un triptyque de pratiques :
- l’ébénisterie d’art : la restauration de mobilier
- la peinture : la création grâce à l’expression émotionnelle et corporelle
- le kintsugi : la laque végétale urushi pour restaurer les objets en réalisant une « jointure en or »
La restauration, la réparation est quelque chose pour moi de cruciale dans nos vies. Ne pas faire semblant, ne pas cacher nos vulnérabilités, ne pas s’en excuser, mais au contraire aller les visiter et s’en inspirer, me semble fondamental. La vulnérabilité est le berceau de la créativité, du changement et de l’innovation. C’est essayer même si nous n’avons aucune garantie que ça marchera. Je travaille pour vous et avec vous. Je suis là pour réparer des objets mais aussi parfois, recoller les morceaux d’une histoire.
Moi au futur ?!
J’ai des idées qui fourmillent et des projets qui ne demandent qu’à grandir. Je vais d’abord m’appliquer à développer le kintsugi dans un premier temps. L’idée est d’aller ensuite sur des chemins inempruntés de ce savoir-faire : aller plus loin. Cet art du kintsugi nous montre que ce qui ne tue pas nous rend plus fort. Alors allons-y !
Le mot de passe pour les années à venir reste : résilience et je souhaite mettre mon énergie au service des personnes qui sont dans cette démarche de reconstruction personnelle. C’est pourquoi viendra le temps de partager mes peintures au-delà de mes salons/expositions et de transmettre tout ce que j’ai appris de cette pratique très personnelle, et finalement très intime.
De l’ébénisterie, il y en aura aussi. Les dessins et les esquisses prennent le temps de s’affiner et de s’affirmer. Elle aussi n’échappera pas à l’idée de la résilience comme fil conducteur de ma pratique. Alors, suivez-moi ! La route se dessine avec vous et pour très longtemps. Au plaisir de vous rencontrer vraiment !
Rhéa